sábado, 22 de diciembre de 2012

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Desde la EOI de Ponferrada, Carlos nos recomienda, en francés, esta obra de Anna Gavalda.



Le livre est un recueil de 12 nouvelles que tu peux lire en trois heures mais j'ai employé trois semaines. Il y a eu beaucoup de fois que j'ai perdu la concentration et j'ai dû lire une autre fois la même nouvelle. Les personnages on les croise tous les jours sans leur prêter attention, les histoires quelqu'un peut te les raconter pendant que tu es  en train de boire un café sur une terrasse. Anna Gavalda a dit: « je croise les gens,  je les regarde, je leur demande à quelle heure il se lèvent le matin, comment ils font pour vivre et ce qu'ils préfèrent comme dessert, par exemple,  ensuite je pense à eux , j'y pense tout le temps et puis un jour j'essaie d'écrire sur eux ».
Les histoires sont tout à fait différentes mais avec une chose en commun : tous les personnages souffrent par quelque chose, par manque d'amour, par avoir fait du mal à quelqu'un ou par avoir été rejetés. Une autre chose que les nouvelles ont en commun :à la fin toutes elles ont un tour inattendu pour surprendre le lecteur. Quelques histoires m'ont fait plaisir, quelques autres à mon avis sont un peut naïves et d'autres m'ont fait penser. Il y a une nouvelle que je veux vous raconter. Elle s'appelle pendant des années. Pierre est marié,  sa femme avait fait de lui un homme entier et ses enfants étaient la meilleure chose qu'il l'était arrivé, mais il n'a jamais cessé de penser à Héléna. Il y avait 12 ans qu'elle l'avait quitté après une rupture douloureuse. Un jour Héléna  lui téléphone . Elle veut le rencontrer. «  je t'appelle parce que j'ai envie de te voir, de parler un petit peu avec toi. Pourquoi si tard,  pourquoi maintenant? je t'appelle maintenant parce que je vais mourir, je ne sais pas quand mais dans peu de temps  je pense depuis quelque mois depuis mon dernier séjour à l'hôpital.  Tu veux me revoir tu crois. Quand?  Quand tu veux,quand tu peux. C'est comme ça, c'est la vie, c'est comme  les gens qui retournent dans le village où ils ont passé leur enfance ou dans la maison de leurs parents ou dans n'importe quel endroit qui ait marque´leurs vies.  Demain si tu veux où?  à mi chemin entre nos deux villes.  Le lendemain ils se rencontrent sur un banc tout était laid, triste et laid, nous nous sommes racontés nos vies la maladie d'elle lui avait rendu tout amère ou trop dure, en tout cas trop différente de ce qu'elle était vraiment à l'origine . Helena  lui dit : « j'ai une faveur à te demander , je voulais respirer ton odeur ». Elle est allée derrière son dos et elle s'est penché vers sur lui elle est rester comme ça un long moment je vais m'en aller je voudrais que tu ne te bouges pas et que ne  te retourne pas , je t'en supplie. Elle est partie.
À mon avis cette nouvelle dit le passé toujours revient n'importe combien de profond soit le tombeau.



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